samedi 30 octobre 2021

Une chaussette pour assurer la sécurité à l'étage. Ecole La Garaye 2004

 

Depuis son ouverture de classes primaires en 1999, l'école de La Garaye a été confrontée à des questions de sécurité dans les étages en raison des normes en vigueur.

Deux classes ne pouvaient accueillir qu'un nombre restreint d'élèves et le problème a été résolu pour une première classe assez rapidement avec la construction d'un escalier intérieur.

Pour la deuxième classe, une solution innovante a été trouvée en 2004 avec un système de "chaussette" permettant une éventuelle évacuation d'urgence.

 

La chaussette. Photo RF


Dans son édition du 6 novembre 2004, Ouest-France publie un article :


C'est le récit du premier exercice grandeur nature !  Les photos qui suivent en illustrent les différentes phases... 

 

L'installation dans la classe. Photo RF


Le dispositif vu de l'extérieur, fenêtre ouverte. Photo RF

 

« Wouah ! Trop cool ». Baptiste avait la banane hier après-midi. Quelques secondes auparavant, il n'en menait pourtant pas large quand on lui a demandé d'entrer, les pieds en premier, dans une sorte de grand sac blanc suspendu par la fenêtre de sa classe au-dessus du vide... 

 

Deux enfants prêts à descendre dans la chaussette. Photo RF

 

Plutôt flippant, même quand on est un grand de 6 ou 7 ans. Cinq mètres plus bas, les cheveux ébouriffés, l'écolier n'avait qu'une envie : « Y retourner ! »

 

Le maire René Benoit, sur la gauche, observe la manoeuvre.

 

Autant dire que la manche d'évacuation installée dans la classe de Caroline Chaumet, au premier étage de l'école de la Garaye a fait un tabac hier après-midi. 

 

Les techniciens donnent toutes les explications aux enfants. Photo RF

 

Sous les yeux attentifs du maire René Benoit, de l'adjoint aux affaires scolaires Daniel Mallet, et de l'inspecteur de l'Éducation nationale Pascal Percheron, les 18 élèves ont testé sans problème la nouvelle installation.

 

« Nous avions deux classes au premier étage qui, pour des raisons de sécurité ne pouvaient accueillir plus de 18 élèves, rappelle Daniel Mallet. Dans l'une, nous avions aménagé un escalier intérieur. Dans l'autre, c'était plus difficile. Sébastien Chotard, des services techniques de la Ville nous a proposé cette idée de manche d'évacuation. C'est une solution peu onéreuse - 8 000 € seulement -, et ça nous permet d'augmenter la capacité d'accueil. »

Conçue par la société Otis, la manche se déplie en quelques secondes. Il suffit d'ouvrir la fenêtre de la classe, de faire pivoter une plate-forme repliée contre le mur et de donner un coup de pied sur le couvercle de la manche, qui se déplie alors au-dessus du vide. Les enfants entrent par un orifice dans une sorte de chaussette en kevlar, qui épouse la forme des personnes transportées. 

 

Réception à l'arrivée dans la chaussette. Photo RF

 



Ainsi freinée, la « chute » se fait en douceur. Otis estime le temps d'évacuation à une minute pour 25 à 35 personnes valides, soit « 20 à 30 fois plus rapide que par un escalier ou une échelle ».


Installation du dispositif de la chaussette. Photo RF

 

Descente dans la chaussette. Photo RF

 

 

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