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mercredi 15 novembre 2023

Les noces bretonnes et photo de la maternelle. Ecole de La Garaye à Dinan. 1924 et 1926

 

La noce bretonne 1924-1925

 

1924-1925 Ecole maternelle de La Garaye à Dinan

L'histoire de cette formidable photo nous est racontée par Marcel Boissière lui-même :  

"Lors de la fête de l’école ayant pour thème, « Une noce bretonne », je fus choisi pour figurer le marié ; la mariée était une adorable fillette, prénommée Laetitia ; sur la photo qui a longtemps orné le hall de l’école, et dont m‘a fait présent bien plus tard la directrice, Laetitia se penchait amoureusement sur mon épaule.

Pour l’occasion ma mère m’avait confectionné un magnifique gilet vert d’eau, orné de strass et de dentelles, un fuseau noir et chaussé de souliers vernis à boucles d’argent, me transformant en un petit breton d’opérette..."

Marcel Boissière (le marié) est le 4ème au premier rang en partant de la gauche,à côté de lui (la mariée) : Laetitia (nom de famille Baudet, mais ce n’est pas certain) 

   

Ci-dessus, on retrouve le thème de la noce bretonne sur cette photo de Bernard Rouellé, costumé pour un spectacle à l’école maternelle de La Garaye en 1929.

 

 

 La maternelle de La Garaye 1924-1925

 

Sur cette photo, transmise également par Marcel Boissière, figurent les trois classes de l’école maternelle et les enseignantes en 1924-1925.

Mlle Ollivier, directrice de l’école maternelle, est au dernier rang contre le mur. Juste en dessous d’elle, le garçon s’appelle Bastard (il est devenu un bon joueur de foot par la suite…)  

Mme Hervé, institutrice adjointe, est sur le côté droit. Et à deux places sur le même rang, avec un pull clair et une abondante chevelure, c'est Marcel Boissière. 

Mme Blanchard, institutrice adjointe, est tout à fait à droite, à peine visible.

 

La noce bretonne 1926-1927

Cette autre photo ci-dessous, transmise par Pascale Rolland, est aussi prise à La Garaye, exactement au même endroit dans la cour, vers 1926- 1927. 

C'est une version un peu différente de la noce bretonne de 1924, avec plus de costumes qui peuvent ressembler à des meuniers.

Photographie publiée sur Facebook (Le pays de Dinan d'autrefois) par Pascale Rolland


Ci-dessous voici une autre photo d'une noce bretonne avec des enfants en 1932, ce qui montre bien que cette mise en scène devait plaire dans les années 20-30. 

Le groupe a été photographié à l'école d'Ercé-en-Lamée (35) lors de la remise des prix à l'école privée.


Ouest-Eclair 23 juillet 1932


 Voir aussi la rencontre avec Marcel Boissière, ici


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lundi 1 novembre 2021

Rencontre avec Marcel Boissière, élève à La Garaye en 1924

 

Marcel Boissière est né le 3 mai 1921 à Dinan. Comme il nous l'explique, il a été élève à la maternelle de la Garaye. 

Il n’a pas quitté par la suite le milieu de l’école. 

De la fonction d’instituteur (adepte de la pédagogie Freinet), il a été amené à exercer d’importantes responsabilités auprès des enfants en difficulté. En retraite, il profite avec son épouse d'une maison proche de Dinan et de son grand parc qu'il faut entretenir. Il se passionne pour la généalogie, l'histoire et consigne par écrit ses souvenirs. 


Découvrant après sa parution le livre sur l'école de la Garaye, il prend contact pour transmettre quelques documents. Cette rencontre permet maintenant de partager avec vous deux petits trésors qui viennent s’ajouter à cette mémoire de l’école de la Garaye. Deux photos des années 1924-1925 et le témoignage qui suit font notre bonheur : 

« … à l’époque de mes trois ans; il allait falloir songer à l’école, à l’école maternelle bien sûr. Mes parents avaient le choix, car il y avait, rue de la Garaye, deux écoles proches de notre domicile : l’une, école privée, tenue par des sœurs voilées de blanc et tablier bleu clair, où se donnaient rendez-vous les jeunes enfants de la bourgeoisie de Dinan et à l’autre extrémité de la rue, la Maternelle publique du peuple dinannais où se côtoyaient toutes les classes sociales ; les élèves y étaient nombreux « C’est la fourmilière ! » avait dit ma mère. 

Mes parents avaient des ambitions pour leur fils et tout naturellement on m’inscrivit à l’école des « Sœurs de la Sagesse » … mais voilà, dès les premiers contacts je me sentis mal à l’aise dans cette atmosphère et au bout d’une semaine, je pleurais sans arrêt puis refusais catégoriquement d’y retourner, « je veux aller à la fourmilière ! » 

Était-ce mon atavisme peuple ou bien déjà ma vocation laïque qui parlaient ? 

Toujours est-il que me voilà à l’école communale, bien reçu par la bonne directrice mademoiselle Ollivier dont je garde un souvenir ému ; je m’habituai fort bien à cette nouvelle ambiance où je fis des progrès sensibles dans toutes les matières scolaires et ludiques, à tel point qu’avant de quitter l’école maternelle, je savais déjà lire à cinq ans. »

 

 

Voir aussi l'article de la Noce bretonne, ici 


 

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