Nadine n’est pas la première personne à prendre contact par l’intermédiaire du Blog sur l’histoire de l’école de La Garaye. Il m’arrive donc de transmettre les renseignements que j’ai trouvés lors de mes recherches.
Dans ce cas, il s’agissait de Mlle Leclerc’h, directrice à la Garaye du 1er janvier 1907 au 1er octobre 1921. En retraite le 30 septembre 1930. Le 1er octobre 1921 elle devint directrice de l’école Chauffepieds à Dinan.
Les échanges de mails se sont succédé et j’ai été amené à poser à Nadine cette question : « Mais est-ce qu'on se connaît ? Comme je rencontre beaucoup de personnes pour ces recherches sur l'école je peux avoir oublié un nom ! »
La réponse enrichit cette histoire commune des personnes qui sont passées à La Garaye et à ce titre elle mérite de figurer sur le Blog :
« Non, nous ne nous connaissons pas. Je suis tombée sur vos travaux complètement par hasard en faisant des recherches sur le patronyme Le Clerch. En tous cas, je tiens à vous remercier très chaleureusement pour vos informations. Grâce à vous je viens en effet de retrouver un nouveau maillon de ma chaîne familiale car Mlle Léonie Le Clerch est la personne que je recherche depuis un certain temps; je viens d'aller vérifier sa naissance et sa filiation sur le site des Archives départementales de Côtes d'Armor.
En fait, Ernestine Marie était sa sœur aînée et j'étais sur une mauvaise piste...
Je ne sais pas si les histoires personnelles vous intéressent mais d'après la légende familiale, Léonie aurait eu une fille adoptive métisse togolaise qui était en fait sa nièce puisque la fille de son frère Ernest alors militaire de carrière et en poste au Togo. Peut-être auriez-vous eu des échos de cette histoire ? »
(Voici la photo de Marguerite envoyée en décembre 2010 par une parente de la région parisienne. Toute information sera transmise à la famille qui effectue des recherches la concernant)
En fait, oui, plusieurs personnes m’avaient déjà parlé de cette histoire et connaissaient Mlle Leclerch qui habitait rue du Val de Rance (où j’ai aussi habité !).
Paulette Rouellé (dont la mère avait été élève de Mlle Leclerc’h) m’avait même raconté qu’elle avait une bonne qui portait la coiffe de Paimpol !
J’ai aussi suggéré à Nadine d’aller voir sur une autre page du Blog les photos (octobre 2009). Voilà sa réaction :
« J'ai bien été voir les deux photos sur le blog. C'est assez émouvant, car c'est la première fois que je voyais physiquement cette arrière-grande tante !
D'après les documents que vous m'avez envoyés, j'ai appris qu'elle avait au moins une sœur cadette dont je ne connaissais pas l'existence en la personne de Marie. Apparemment, elle venait d'une famille nombreuse puisque je lui connaissais au moins déjà 5 frères et sœurs. Il doit sûrement y en avoir d'autres puisque le père était gendarme dans les Côtes d'Armor et que les enfants y sont nés dans différentes communes du département.
Pour l'anecdote et concernant l'orthographe du nom Le Clerch. Sachez qu'en fait Léonie Marie est issue d'une famille Le Clerc très anciennement implantée à La Prenessaye, proche de Loudéac (au moins depuis 1650). J'ai découvert la transformation de l'orthographe du patronyme sur l'acte de mariage du père de Léonie qui, on sait pas pourquoi a soudainement ajouté un "H" à la fin de son nom Le Clerc. Peut-être une volonté de "bretonisation..." (je ne sais pas si ça se dit...). »
Ces explications sur l’écriture et la prononciation qui en découle sont intéressantes. On retrouve cette confusion à la première page du cahier de 1913 de Marie Cocheril (mis en ligne sur Picasa Albums).
L’écolière a raturé le nom de la maîtresse !
Enfin j’ai laissé mes coordonnées téléphoniques pour discuter plus directement mais Internet nous réserve des surprises…
« Merci pour votre numéro de téléphone. Le problème est que je réside en Nouvelle Calédonie et qu'il n'est pas évident de joindre les gens à des horaires décents à cause du décalage horaire ».
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